Tonographies rétroéclairées (2013)

Cléa Coudsi et Éric Herbin

Tonographies rétroéclairées (2013)

Les Tonographies évoquent les paroles, le langage, et les des formes en mutation, sur de simples cartes.


Cléa Coudsi

Est née en 1980 à Lille (France). Elle vit et travaille à Lille.

FORMATION :

Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing. École des Beaux-Arts d’Aix en Provence. École des Beaux-Arts de Dunkerque.

Eric Herbin

Est né en 1979 à Tournan-en-Brie (France). Il vit et travaille à Lille.

FORMATION :

Le Fresnoy Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing. École des Beaux-Arts de Dijon. École des Beaux-Arts de Dunkerque.

Ils partagent un espace de travail commun depuis l’année 2002. Ils « bricolent » des relations entre des voix (et les histoires qu’elles racontent), des lieux, des phénomènes, des matériaux. La forme que présente ces derniers, l’usage qui en est fait et les fonctions qu’ils leur trouvent président à la conception et à la construction d’agencements techniques. Les appareils crées, très souvent complexes, présentent de nombreuses marges d’indéterminations mettant les artistes dans l’incapacité de maîtriser le processus, les « exposant » à l’inconnu de ce qui sera révélé par le mouvement propre d’un réel qui leur échappe.

Site web de l'artiste : http://www.cleacoudsi-ericherbin.com/tonographies-retro-eclairees.html

Des cartes géographiques de Dunkerque et de Marseille ont été préalablement gravées et placées sur une surface lumineuse. Les trous percés de part en part laissent passer de la lumière. L’intensité lumineuse varie dans le temps, évoque le rythme de paroles. Le code parle, le papier respire. Le code percé : un univers de points lumineux qui transforme les cartes. Comme les personnes rencontrées, comme les parcours qu’ils ont décrits, l’œuvre est en permanente mutation : une surface perforée à la fois plane et profonde, organique et architecturale, calme et violente. Il est possible que le spectateur ait sa perception troublée, perturbée. La vision du motif crée par les aiguilles varie selon la place occupée face aux tableaux. La vision de droite sera différente de celle de face ou de celle gauche. De loin on ne voit pas la même chose que de près. Parfois le spectateur se trouve devant une simple surface de papier percé, puis le code lumineux littéralement surgit de l’autre côté du papier, de là bas. Mais, comme il surgit dans l’élément de l’éclat, nul ne peut dire où se trouve exactement ce là bas. La lumière crée l’espace. La surface de papier est un écrin de lumière. Chaque obscurité est volume rempli de mémoire.

Vidéos :

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Texte, images et vidéo : Cléa Coudsi et Éric Herbin

Matériel et prestations d’Interface-Z :